🍿 2022-11-03 20:01:39 – Paris/.
Bruce Willis a é une dernière décennie pas très glorieuse. Ses problèmes de santé et une très mauvaise filmographie font qu’il faut remonter dix ans en arrière pour retrouver l’un de ses derniers grands films. Il s’agit de ‘Boucleur‘, une merveille de science-fiction considérablement ambitieuse, qu’il serait aujourd’hui impossible de croiser en profitant d’une sortie en salles standardisée, mais qui vient d’arriver sur Netflix après quelques années introuvables en Streaming.
Bien que le point de départ de ce qui serait le saut de Rian Johnson vers le gros budget et, sans aucun doute, son billet d’entrée dans la cour des grands du grand public (réaliser ‘The Last Jedi’, de plus en plus justifiable) soit ‘Looper’ ça a des airs de série B de genre et on ne tarde pas à adopter des fulgurances d’une science-fiction plus calme et presque littéraire. Et tout cela grâce à une idée de départ audacieuse, des personnages absolument ionnants et sachant mener un concept magnifique jusqu’aux dernières conséquences.
« Looper » nous envoie dans le futur, en l’an 2074. Lorsque le crime organisé veut tuer quelqu’un et se débarrasser du corps, il envoie la victime trente ans dans le é, et un tueur à gages l’exécute, ce qui rend impossible toute trace. le crime des décennies plus tard. Mais un jour, l’un de ces assassins découvre que ses patrons veulent le tuer avec la même tactique, et décide de s’échapper en se perdant dans le labyrinthe du voyage dans le temps.
Trop de détails ne peuvent être donnés sans spoiler plus que nécessaire, même si certaines nuances seront évidentes pour le spectateur attentif (et aguerri au genre) : en tout cas, Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt et Emily Blunt forment un trio de tête spectaculaire qui donne toute la charge émotionnelle à un film qui va bien au-delà d’un simple tâtonnement avec des machines à voyager dans le temps. Assaisonné de caractères et de typologies typiques du bien Ne pas alleret d’une scénographie modeste mais très efficace, « Looper » est un film qu’il faut (re)découvrir, ne serait-ce que comme une élégie pour un Willis qui ne reviendra pas (et une façon d’aborder la science-fiction qui, peut-être, ne reviendra pas non plus). ).
SOURCE : Reviews News
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